dette du sommeil

La dette de sommeil plane sur le monde industrialisé, et la France – qui fait partie des pays qui pratiquent le moins la sieste – n’y échappe pas. La dette de sommeil y est estimée en moyenne à une heure et demis par nuit pour 20% de la population française. Près d’un tiers des français, soit 27,7 %, est en dette de sommeil, et près d’un quart, 18,8% en dette sévère.

Des milliards de personnes dans le monde, entre 50 et 70% de la population active, luttent contre le manque de sommeil qui les épuise et met leur vie en danger.

Les somnifères, psychotropes et autres compléments alimentaires contenant de la mélatonine, hormone du sommeil, vont bon train. Et il n’est point ou si peu de place faite à la sieste pour remédier naturellement à ce grave problème, ce qui en fait un véritable enjeu de santé publique. Plus d’un quart des adultes, 27,4%, font au moins une sieste en semaine, d’une durée de 50 minutes en moyenne, un tiers, 32,2% en font le week-end d’une durée de 59 minutes. C’est bien trop peu en regard de la dette à rembourser. En situation de dette aiguë de sommeil, la sieste devrait être quasi-quotidienne. Parole de spécialiste du sommeil !

Les accompagnements